programme

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20H30

MIEUX VAUT PARTIR D'UN CLICHÉ

QUE D'Y ARRIVER

Sylvain Riéjou

© Alexis Komenda

durée : présentation de 20 mn

Parrain : Paul-Eric Labrosse, administrateur de la Place de la danse – CDCN Toulouse-Occitanie

Chorégraphe et interprète : Sylvain Riéjou

Régie son et plateau : Jérôme Tuncer

Coach chorégraphique : Tatiana Julien

Regards extérieurs : Stéphanie Briatte, Laure Hamidi et Lucas Morlot

Production déléguée : Bora Bora productions

Soutiens : micadanses / ADDP, Point Éphémère, Honolulu Nantes, Montévidéo Marseille, La place de la danse – CDCN de Toulouse, L’L Bruxelles, Le Carreau du Temple, Bora Bora productions.

Remerciements : Myriam Gourfink, Daniel Larrieu, Olivier Martin Salvant, Mathilde Hennegrave, Emmanuel Meyer et Maud Pizon

contact compagnie

Association CLICHE (Pays de La Loire)

Chloé Ferrand / Charles Eric Besnier / Bora Bora Productions

chferrand@borabora-productions.fr

site internet

Entre 2013 et 2016, j’ai mené une recherche au théâtre de L’L, à Bruxelles.

J’ai exploré des chemins me permettant de faire basculer mon corps de l’espace réel du plateau vers l’espace virtuel de la vidéo, et inversement.

Au-delà des contraintes techniques, je me suis rapidement confronté à la complexité de l’acte créatif. Il m’a donc fallu abandonner mes projections mentales pour continuer à avancer et construire une méthode de travail efficace.

Par la suite, j’ai eu envie d’utiliser les outils que j’ai développés pendant cette résidence pour créer un solo ou plutôt un one man show vidéo-chorégraphique.

Ce spectacle est une auto-fiction qui donne à voir et surtout à entendre mes « prises de tête » artistiques.

Une manière de jouer avec mes questionnements pour y injecter un peu d’humour.

Parce que la vision de l’artiste romantique et torturé, c’est un peu cliché quand même…

Sylvain Riéjou

Sylvain Riejou se forme au montage vidéo en autodidacte, en parallèle de son métier de danseur interprète. Il aime explorer les chemins chorégraphiques qu’offre cet outil, en permettant au corps de se libérer des contraintes de la réalité physique. En effet, le corps plongé dans l’univers virtuel de la vidéo peut faire des choses "surnaturelles" (se déplacer instantanément, se dédoubler, marcher sur les murs...). Fort de ces investigations, Sylvain Riéjou réalise plusieurs vidéos danse qui sont présentées dans différents lieux: théâtre de la ville (Paris), Micadanses (Paris), Abbaye de Royaumont, CDCN de Toulouse, Montévidéo (Marseille)...

Entre 2013 et 2016, il est en résidence de recherche au théâtre de L’L (Bruxelles). Il s’interroge alors sur des passerelles chorégraphiques permettant de faire basculer son corps de l’espace réel du plateau vers l’univers virtuel de la vidéo et inversement. Il se confronte aussi à la complexité de l’acte créatif en solitaire. Il s’interroge alors sur des possibilités de donner à voir et à entendre ce qui ce passe dans sa tête et dans son corps, lorsqu’il est au travail.

En 2017, il crée un premier solo Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver qui est présenté à Micadanses (paris) pour le festival BIEN FAITS, au Regard du Cygne (Paris) pour le festival les Incandescences, au Carreau du Temple (Paris) pour le festival Avis de Turbulences.

Dans ce one man show vidéo chorégraphique, Sylvain Riéjou donne à voir la construction d’une chanson de geste. Cela lui permet de jouer avec ces "prises de tête artistiques" afin d’y injecter un peu d’humour.

Dans son travail Sylvain Riéjou cherche à exposer l’acte de création au regard des spectateurs. Pour ce faire, il utilise de la danse, du texte, de la vidéo et de la musique.