QUELQUES-UNS LE DEMEURENT
Alexandre Fandard
durée : 50 mn / présentation 20 mn
marraine : Chloé Lenôtre, conseillère artistique et technique, IADU, La Villette, Paris
Mise en scène, chorégraphie et interprétation : Alexandre Fandard
Regard Extérieur, Assistance à la mise en scène : Mélina Lakehal
Création Lumière :
Alexandre Fandard & Mélina Lakehal
Création Sonore : Noël Rasendrason & Alexandre Fandard
Costume : Gwendolyn Boudon
Avec le soutien du Laboratoire des Cultures Urbaines et Espace Public du CENTQUATRE- Paris
aide à la création de la DRAC Ile-de-France
Lauréat du dispositif FoRTE 2018 (Ile-de-France)
contact compagnie
COMPAGNIE AL-FA (Ile-de-France)
Alexandre Fandard - 06 14 04 27 30
Inspiré par la citation de Beckett « Nous naissons tous fous, quelques-uns le demeurent »
« Quelques-uns le demeurent » est la première pièce chorégraphique d’Alexandre Fandard.
Dans cette création, le chorégraphe explore une altérité radicale, celle qui est en chacun de nous.
Cette pièce au charme obscure et lumineusement poétique nourrit par l’univers Beckettien est une exploration par le corps et l’image des vertiges de la folie, à la fois néant, vide et source incommensurable de création exerçant une étrange fascination.
Paradoxe inscrit dans un corps qui s'extirpe du néant avant d'être rattrapé par lui. Dans l'épaisseur de l'obscurité, à la frontière entre raison et déraison, alors que le corps lutte, la création naît.
C’est un poème sans mot. Un témoignage étrange qui se présente comme un autoportrait, à travers un langage scénique et chorégraphique radical et fantasque dans un espace où le corps se dévoile dans une picturalité aux formes hallucinées et où se dépeint d’une façon intime et organique le processus de création.
Au croisement de la danse, du théâtre et de la performance, cette création s’est appuyée au départ sur plusieurs sources, qui se sont imposées comme une évidence et ont nourri la création.
Michel Foucault qui questionne l’isolement, l’enfermement mais aussi la fascination exercée par la folie dans ce qu’elle a de force créatrice révélant un paradoxe riche et mystique.
Plus particulièrement sur l’aspect esthétique de la création, divers influences ont également affecté l’écriture dramaturgique de la création : le reportage de Mario Ruspoli « Regards sur la folie » mais également la force picturale et symbolique du mouvement clair-obscur et plus particulièrement des œuvres du Caravage, mais également à travers une écriture chorégraphique frappée d’une physicalité du corps extrême et signifiante : les portraits déformés de Francis Bacon ou encore de l’univers cinématographique surréaliste et inquiétant du réalisateur David Lynch ont à leurs tour nourri l’écriture de la création.
C’est un corps entravé et chargé par le poids d’un secret qu’il ne peut nommer.
Dans ce non-lieu où le temps s’est arrêté, se dévoile un corps au visage écoulé à la lisière de la lumière.
Le théâtre se retrouve comme plongé dans l’espace mental fragmenté du personnage. Un enfermement transcendé au profit de la création qui naît.
Alexandre Fandard
Alexandre Fandard a d’abord eu une formation autodidacte avant d’être interprète.
En 2013 il intègre la compagnie du metteur en scène Brett Bailey(Cie Third World Bunfight) en tant que performeur dans son œuvre « Exhibit B ». Cette expérience lui confirmera son goût esthétique pour la picturalité qui influencera son écriture scénique et une certaine curiosité à l’image.
Par la suite cette même année il est repéré au Centquatre-Paris par le chorégraphe Radhouane El Meddeb pour qui il sera interprète dans la création « Heroes prélude ».
Artiste résident au Laboratoire des cultures urbaines et espaces publiques du Centquatre-Paris depuis 2017 Il obtient pour sa création nommé "Quelques-uns le demeurent" le soutien de la DRAC Ile-de-France 2018 et est également lauréat du dispositif FoRTE 2018 mis en place par la région dans le cadre de « action financé par la région Ile-de-France ».
La création est actuellement en diffusion en France et en Europe.
Artiste chorégraphique, metteur en scène mais également peintre abstrait, Alexandre Fandard se définit avant tout comme un artiste plasticien des arts vivants.
Il développe une écriture scénique, chorégraphiquement dramaturgique.
Au croisé de la danse, du théâtre et de la performance, son théâtre dit « organique » s’appuie sur une pluridisciplinarité et une communication entre les arts et la matière afin de rendre compte de créations à la fois sensibles mais aussi esthétiques.
Dans une écriture théâtrale qui se veut dans la continuité du théâtre de la cruauté imaginée par Antonin Artaud, son écriture s’exprime dans une radicalité aux allures parfois cinématographiques de l’image et du son et une physicalité exacerbée du corps.
Il définit sa danse comme en « mutation » en constante évolution, au-delà de l’hybridation.
Tout comme il perçoit la peinture, la danse est pour lui tout d’abord un médium, une matière qui permet d’accéder à un langage dit universel, perpétuellement en mouvement et dans une abstraction au potentiel infini. La création prend forme comme pour témoigner.
Le Théâtre d'Arles est situé :
34 Boulevard Georges Clémenceau, 13200 Arles
Entrée libre - réservation obligatoire
Céline Luc, coordinatrice / contact@petites-scenes-ouvertes.fr / 06 19 17 09 12